Les cinq grands classiques du cinéma à (re)voir avec vos petits-enfants
Partager les films qui vous ont fait rêver à leur âge… et leur faire découvrir de nouveaux horizons. Voici cinq grands films à revoir en famille pendant les longues journées d’hiver !
Certains films ont bercé notre enfance et notre jeunesse, et c’est un immense bonheur de les redécouvrir à travers les yeux de nos proches. Alors si vous saturez des derniers Disney dont raffolent vos petits-enfants, voici cinq films mythiques à regarder avec eux. Succès garanti !
Les Lumières de la ville (1931), Charlie Chaplin
Le premier film sonore – mais non parlant – de Chaplin sort dans un contexte mouvementé. Le cinéma parlant connaît alors ses premiers succès, le code Hays (code de censure du cinéma américain) est promulgué pendant le tournage du film et le krach boursier de 1929 rend la vie difficile aux studios de cinéma.
Pourtant, Chaplin fera des Lumières de la ville un immense chef-d’oeuvre et une déclaration d’amour au cinéma muet. Le film narre les mésaventures d’un vagabond dans une grande ville américaine, où se côtoient millionnaires, boxeurs, noctambules et une fleuriste aveugle. D’une grande sensibilité, c’est une histoire qui fait rêver à tout âge !
Pour qui ? Pour tout le monde ! Attention cependant à lire les panneaux de texte à haute voix pour les plus jeunes.
Les demoiselles de Rochefort (1967), Jacques Demy
Dans cette comédie musicale mythique, les plus grands noms du cinéma français (Danielle Darrieux, Catherine Deneuve, Michel Piccoli, Jacques Perrin…) se côtoient pour une histoire haute en couleur et empreinte de romantisme. Les chansons, composées par Michel Legrand, restent dans toutes les têtes et nous replongent dans la France des années 1960 : service militaire, Trente Glorieuses, idéal féminin… Le film compte quantité de références au cinéma et à l’art en général : costumes de Marilyn Monroe, oeuvres de Niki de Saint Phalle et même participation de Gene Kelly dans le rôle d’Andy. Delphine (Catherine Deneuve) et Solange (Françoise Dorléac) sont deux jeunes femmes d’une vingtaine d’années, qui rêvent du grand amour. Et il pourrait bien arriver plus vite qu’elles ne le croient…
Pour qui ? Pour tous les âges et tous les goûts ! Préparez-vous à fredonner les chansons pendant des semaines…
La folie des grandeurs (1971), Gérard Oury
Des répliques cultes, des scènes mémorables et un comique inégalé, vous êtes bien dans un film avec Louis de Funès ! Tourné dans des décors somptueux en Espagne, La folie des grandeurs est un des plus grands succès du cinéma français. Louis de Funès et Yves Montand y interprètent un noble espagnol et son valet, embarqués dans des magouilles autour de la cour d’Espagne du XVIIe siècle. La suite, c’est une série de scènes cultes : le réveil au son des pièces d’or (“il en manque une !”), le bain et bien sûr la mythique scène de l’auberge… L’humour mordant de Gérard Oury et Louis de Funès fait mouche à chaque réplique et classe ce film parmi les monuments des comédies, accessible, drôle et efficace.
Pour qui ? Pour tout le monde ! Enfants comme adultes rient aux éclats devant don Salluste et Blaze.
West Side Story (1961), Robert Wise et Jerome Robbins
Co-réalisé par un réalisateur mythique et un des plus grands chorégraphes du siècle, West Side Story est une comédie musicale d’anthologie, qui raconte une histoire d’amour sous fond de guerre de gangs à New York. Dans les années 1950, les Jets, américains blancs, et les Sharks, d’origine portoricaine, s’affrontent tous les jours. Mais Tony et Maria, bien qu’appartenant chacun au clan ennemi, tombent amoureux et comptent bien échapper aux pressions de leurs amis respectifs. Jerome Robbins avait mis en scène la comédie musicale à Broadway en 1957 et s’associe à Robert Wise pour porter son spectacle à l’écran. Portée par des chansons et des scènes de danse mémorables, West Side Story est une ode à l’amour et à la paix.
Pour qui ? Pas forcément pour les plus jeunes, mais préparez de toute façon des mouchoirs, on pleure toujours à la fin.
Bagdad Café (1987), Percy Adlon
Une route déserte, qui va de Vegas à nulle part… C’est sur cette route que Percy Adlon a posé ses caméras pour filmer un portrait d’une Amérique sans fard. Jasmine Münchgstettner se dispute avec son mari et le quitte sur la route 66. Elle finit par trouver refuge au Bagdad Café, un motel miteux, isolé, où se côtoient amérindiens et oubliés du miroir aux alouettes… On défie bien quiconque de ne pas être sensible à la poésie de ce film, qui avait remporté le César du meilleur film étranger.
Pour qui ? Pour tout le monde, sans exception !